Massaja
Lettere

Vol. 5

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864

A don Luigi Poyet
cappellano dell’ospedale – Gerusalemme

[Roma, 3 febbraio 1881]

[F. 1r]

J’ai reçu hier votra billet du 3 Février et la feuille de la faculté d’indulgencier les chapelets etc... Je ne veux pas tarder à vous remercier de toutes vos bontés pour mot [...] Vous soutenez ma faiblesse par les pensées de foi que vous m’avez rappelées. C’est vrai, je les oublie un peu. S’il est un lieu au monde où le chrétien, le prêtre ne doit pas se plaindre mais doit aimer même les souffrances, les humiliations, c’est à Jérusalem: discipulus non est super magistrum. Mais hélas! plus que jamais je sens ma faiblesse et mon peu d’amour pour N. S. J. C. Continuez moi donc le secours de vos prières et vos bons conseils. [...]

[F. 1v] Vous parlez de quitter Rome. Sans doute vous n’y trouvez pas la solitude que vous aimez, mais d’autre part, Monseigneur, votre présence pourrait être très utile d’abord aux missions de l’Abyssinie et des Gallas, puis à toutes celles du Levant et même du monde entier. Qui peut fair e mieux [faire] connaitre que vous au Cardinal préfet de la Propagande et aux autres cardinaux qui sont membres les besoins des missions.

[F. 1r] Je souhaite que Dieu inspire à Sa S. Léon XIII de vous donner à Rome une position qui lui permette d’utiliser les connaissances que vous avez acquises pendant vos 35 ans d’apostolat. [...]

[F. 2v] J’ai oublie de vous dire que le fils ainé de notre défunt ami commun, M. Levenq de Marseille, habite Lyon. C’est un fort bon /81/ chrétien, il est marié et a déjà plusieurs enfants qu’il élève bien chrétiennement. Henry, c’est son nom, m’a demandi de vos nouvelles avec beaucoup d’empressement.