Massaja
Lettere

Vol. 5

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A don Luigi Poyet
cappellano dell’ospedale di Gerusalemme – Lione

[Frascati, 12 ottobre 1880]

[F. 1r] Je viens de recevoir votre seconde lettre du 12 oct. Je me hâte de vous en accuser reception et de vous souhaiter une bonne fête, en ce jour de la Sainte réformatrice du Carmel. Je m’embarque en chemin de fer ce soir pour le midi de la France et en bateau à vapeur le 28 oct. probablement pour Jérusalem.

Je regarde votre décision comme l’expression de la volonté de Dieu et j’attendrai à Jérusalem qu’il me fasse connaître par vous sa volonté.

Le p. Victor m’a dit que pour échapper aux visites etc... vous viendriez peut-ètre chercher un refuge auprès de votre ami M. d’Abbadie.

Monseigneur, vous auriez trop de chagrin en voyant chassés, persécutés vos Frères, les capucins et tous les enfants de S.t François...

Vous ferez mieux de demeurer en Italie. Les francsmaçons etc. vous laisseront bien tranquille maintenant que vous avez refusé si noblement la décoration du gouvernement. Puissent-ils ne pas changer leur prétendue admiration pour votre personne en une haine furieuse.