Bouillet Servières
Sainte Foy
Vierge et Martyre

Premiere partie
Sainte Foy

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Chapitre VI
Le corps de Sainte Foy à Agen

Les corps des nombreux néophytes, qui avaient cueilli la palme du martyre avec sainte Foy, furent jetés par les païens dans les fondrières d’un marais voisin (1). Le marais fut desséché plus tard, et les chrétiens y bâtirent, vers les premières années du ve siècle (2). une crypte dite de Saint-Caprais-du-Martyre, sous le patronage de ce saint (3). Elle subsiste encore, à peu près dans son état primitif, sous l’autel de la chapelle des Pénitents Gris, située entre la cathédrale et l’église de Sainte-Foy. On la désigne sous le nom de Martrou ou Caveau des martyrs. On y descend par une série de degrés qui donnent accès par l’un des angles. La crypte, sensi- /38/ blement carrée, a 4 mètres dans sa plus grande largeur. Au fond, se trouve un autel; devant l’autel on voit un puits (1). C’est là que furent précipités les corps des martyrs. Ces divers détails sont en parfait accord avec les usages antiques. Les Romains jetaient dans des puits les corps des esclaves et souvent, par un dernier mépris, les restes des martyrs. On retrouve fréquemment des puits analogues dans les plus anciennes basiliques des martyrs (2). La crypte du Martrou, monument de la primitive Eglise, est malheureusement défigurée par des peintures du plus mauvais goût. Elle fut fermée, vers le milieu du xviie siècle, par l’autorité ecclésiastique, à cause d’une superstition du vulgaire qui invoquait l’assistance d’un saint imaginaire contre les personnes dont il voulait se venger (3). Aujourd’hui elle est rendue à la vénération du public. Selon l’usage de ces temps reculés, les chrétiens choisirent le terrain d’alentour, consacré par le sang des martyrs, pour le lieu de leur sépulture; ce sol devint ainsi leur cimetière commun (4).

Les corps de Foy, d’Alberte, de Prime et de Félicien eurent un sort différent. « Portant les traces des cruels tourments qu’ils avaient subis, dit le texte des Actes (5). ces corps tronqués par la décapitation furent abandonnés gisants sur la place publique par les infidèles. La petite troupe des fidèles du Christ les recueillit furtivement avec les témoignages de la plus profonde vénération. Ces pieux chrétiens essuyèrent les traces de leur sang vénérable au moyen de tissus précieux, et ensevelirent les corps eux-mêmes dans un lieu plus propre à les cacher qu’à leur donner une digne sépulture. C’est que, dans la terreur dont ils étaient frappés, ils redoutaient vivement de voir ces saintes reliques enlevées et transportées ailleurs par la haine de leurs ennemis ou, ce qui eût été pire encore, précipitées dans les eaux du fleuve voisin et ravies ainsi à la piété des fidèles. Mais la divine Providence bénit les démarches de ces chrétiens, et voulut que la ville qui avait eu le bonheur d’être trois fois la patrie des martyrs par leur naissance, leur supplice et leur sépulture, conservât leur patronage avec les grâces qui devaient en découler. »

/39/ La châsse de sainte Foy, récemment retrouvée (1). nous offre, par son contenu aussi varié que précieux, un document authentique et contemporain qui fera revivre à nos yeux la scène touchante de ces premiers chrétiens rendant les derniers devoirs aux corps des martyrs et recueillant pieusement leur sang. On y voit des sachets de cuir et de soie contenant des cendres rougies, quantité de précieux tissus, de petits carrés d’étoffe ou de toile fine remplis de cendres où se mêlent des cheveux, un grand nombre de restes d’amiante teint de sang, des fragments de colliers et de divers petits bijoux de toutes sortes, des charbons, des fragments de métal et d’une multitude d’objets variés. Cette énumération est d’une touchante éloquence: elle nous transporte dans ces temps reculés de foi vive et nous révèle le respect religieux avec lequel les premiers chrétiens traitèrent les restes de notre aimable sainte. Elle est la vivante traduction du texte des Actes: « Les chrétiens recueillirent les restes et le sang des martyrs dans des tissus précieux, avec un soin des plus minutieux et une préfonde vénération (2) ».

Lorsque, qjuatorze jours plus tard, le pasteur saint Caprais eut remporté, lui aussi, la palme du martyre, son corps fut pareillement recueilli par les fidèles et enseveli secrètement.

Les corps des saints martyrs reposaient dejà depuis un siècle en ce lieu, lorsque l’idolâtrie, vaincue par de si glorieux athlètes, fit place enfin de toutes parts au christianisme, et la paix régna dans l’Église. Un pieux évêque, saint Dulcidius, élevé sur le siège d’Agen vers 405, conçut le dessein de retirer les corps des martyhs du lieu peu honorable où ils étaient enfouis, et de construire une belle basilique destinée à recevoir leurs cendres sacrées. Grâce au secours du ciel, l’édifice fut promptement achevé; il fut dédié à sainte Foy (3). Il s’élevait dans le faubourg d’Agen, an nord de la cité et hors des remparts (4). La tradition locale assure que cette basilique, reconstruite au xiiie siècle sur les mêmes fondements, telle qu’on la voyait naguère (5). fut élevée sur l’emplacement même où la sainte avait subi le martyre. Cette tradition est conforme à l’usage constant des premiers siècles. Les chrétiens commençaient par élever un édicule sur la sépulture des martyrs, afin d’en signaler l’emplacement et d’en conserver la mémoire; c’est pourquoi ces édicules portaient le nom de memoria, cella memoriae. Plus tard, surtout lorsque le martyr devenait célèbre /40/ par les miracles opérés sur sa tombe, on construisait sur cette sépulture une église qui prenait le nom de basilique ou de martyrium. Le plan de l’édifice était combiné de telle sorte que le tombeau occupait le point où devait être dressé l’autel. On célébrait l’élévation du corps du martyr que l’on plaçait sous l’autel, ou parfois dans une petite crypte, toujours sous l’autel. Cette crypte prenait alors le nom de confessio. Souvent aussi, lorsque les chrétiens furent obligés de cacher les corps des martyrs dans des sépultures provisoires et peu-honorables, on construisit plus tard des basiliques, martyria, sur le lieu même de leur passion et de leur mort (1). puis on y transféra leurs reliques.

C’est vraisemblablement ce qui eut lieu pour notre sainte. Saint Dulcidius, ne pouvant choisir pour l’emplacement de sa basilique ni le lieu de la sépulture de la sainte, puisque ce lieu était « peu digne de la gloire de la martyre », ni le théâtre de sa passion sur le gril, qui n’était autre que le forum, se décida pour le lieu même où la sainte avait eu la tête tranchée. Ce choix d’ailleurs était conforme à la coutume de ces temps. Il est vrai que, d’après une tradition populaire, l’emplacement sur lequel s’élevait naguère l’église de Sainte-Foy, construite sur les fondements de celle de saint Dulcidius, à l’extrémitéi septentrionale de la ville, aurait été le théâtre même du supplice du gril ardent, et non celui de la décollation. Cette tradition avait même la prétention de désigner dans l’église le lieu précis qu’aurait occupé l’instrument du supplice: ce serait la partie du sol au-dessus duquel se dressait la chaire. Elle peut être acceptée dans sa teneur générale, savoir que l’église s’élevait sur le lieu du martyre de sainte Foy. Mais quand elle se prononce en faveur de la torture du gril ardent, quand /41/ surtout elle veut localiser l’instrument de supplice avec une telle précision, on ne peut y ajouter foi. Car, d’abord, elle n’est appuyée sur aucun document. Puis, il est certain que le tribunal de Dacien et que le lieu de la torture se trouvaient sur le forum, d’après l’usage. C’est là que l’on voyait la basilique, le lieu où se rendait la justice; c’est là qu’était dressé le tribunal; la prison se trouvait à côté (1). c’est là que les proconsuls ou les prévôts exhibaient leurs victimes en spectacle et que la multitude était réunie. Or il est non moins certain que la ville gallo-romaine d’Agen était située au midi de la ville actuelle, et que l’église de Sainte-Foy se trouvait hors de l’enceinte, d’après des textes authentiques. Il faut donc, non point renoncer à cette tradition, mais l’expliquer et la redresser.

La basilique construite par saint Dulcide était une simple cella rectangulaire, construite en briques et divisés en trois travées voûtées (2). Ses fondements ont été découverts, il y a un quart de siècle environ, en pratiquant des fouilles.

Il ne restait plus qu’à y opérer la translation, ou plutôt – selon l’exprèssion consacrée – l’élévation des précieux restes de la sainte. Ici nous reproduisons le récit des Actes: « Le saint évêque hésitait cependant, non par défaillance dans la foi, mais par respect pour les saintes reliques. Il tremblait de toucher à ces dépouilles si vénérables, d’ouvrir même leur tombeau, de crainte de fracturer les ossements sacrés. Arrêté par ces scrupules, il différa longtemps d’exécuter son dessein. Au milieu de ces préoccupations, il fut averti en songe de ne plus rester infidèle à sa pieuse mission, mais d’accomplir ce qui était l’objet de! ses propres vœux, ce qui devait procurer aux martyrs tant d’honneur, et aux croyants tant de gages de salut. Cet avertissement mystérieux fut encore fortifié par l’avis d’un grand nombre de sages conseillers. Il se décide alors à l’exécution. Le saint pontife, entouré d’une multitude d’assistants, s’avance donc vers le lieu de la sépulture, pour procéder à l’élévation des corps saints, selon le désir unanime des fidèles. Mais voilà qu’au moment solennel où l’on mettait la main à l’œuvre, tous les assistants se sentent saisis d’un mystérieux effroi qui les paralyse et arrête la parole sur leurs lèvres. Alors tous ensemble, prêtres et peuple, se prosternent à terre et se répandent en prières. Puis l’évêque Dulcidius se relève, s’approche de la sépulture des glorieux martyrs et pose la main sur elle pour l’ébranler. O prodige! à ce seul contact, la pierre se soulève, et le prélat se dirige avec la plus vive allégresse vers la basilique. Les hommes vigoureux, chargés de transporter le tombeau, se précipitent sur /42/ ses pas et, nouvelle merveille! ils semblent plutôt suivre que porter leur lourd fardeau qui vole. Dans ce lieu choisi, les martyrs sont ensevelis avec tant d’honneur et de magnificence que dès ce jour ils font sentir les bienfaits de leur protection et ne les refusent à nul de ceux qui viennent les demander. Et si le premier lieu de leur sépulture fut sanctifié par le sang des martyrs que cette terre avait bu, le second est illustré par la présence des corps saints qui y sont déposés. Car ce tombeau resplendit d’une telle gloire, que tous ceux qui viennent y invoquer les saints martyrs éprouvent aussitôt les bienfaits de leur intercession auprès de Jésus-Christ (1). »

Ce récit est évidemment des plus anciens; le narrateur, mentionnant la présence des corps des martyrs, écrivait donc avant le milieu du ixe siècle, époque de la disparition du corps de sainte Foy; nous verrons que ce texte remonte même au commencement du ve siècle. L’historien de la translation de sainte Foy ajoute les traits suivants qui complètent la narration: « Le saint évêque Dulcidius sépara les corps des saints martyrs, dont il venait d’accomplir l’élévation. Les restes de la bienheureuse vierge Foy, dont le triomphe fut plus glorieux, furent déposés, avec les honneurs les plus magnifiques, dans la basilique nouvelle, et renfermés dans un sépulcre de marbre précieux et taillé avec art. Ce monument portait une inscription ciselée en relief, qui se voit encore et qui offre le précis de la passion de la sainte. Quant au corps de saint Caprais, l’évêque Dulcidius le transporta dans l’église bâtie dans l’intérieur de la ville, et le disposa avec les mêmes honneurs et le même soin dans un sarcophage de marbre. » Cette dernière église, rebâtie sur les mêmes fondements, à diverses reprises, dès le xi3 siècle, fut d’abord le siège d’une collégiale. C’est aujourd’hui la cathédrale; elle possède encore le chef vénérable de son saint titulaire.

Les restes des saints Prime et Félicien furent transférés, dès le premier jour, dans la basilique de Sainte-Foy (2). Plus tard ils furent transportés au diocèse de Limoges, dans le monastère de Beaulieu, fondé vers le milieu du ixe; siècle. Dans la suite, une portion des reliques de saint Félicien fut apportée de Beaulieu dans le monastère d’Issigeac, au diocèse de Sarlat (3).

Dans la même circonstance, le corps de sainte Alberte fut déposé par /43/ saint Dulcidius dans la basilique de Sainte-Foy (1). Plus tard, il fut transféré d’abord à Périgueux avec celui de saint Phébade, évêque d’Agen, puis à Venerque, dans le diocèse de Toulouse (2). C’est là qu’on l’a retrouvé, en 1884, renfermé dans la même châsse que les ossements de saint Phébade. Le cardinal archevêque de Toulouse, après une minutieuse enquête, délivra en sa faveur une déclaration d’authenticité (3).

Le tombeau de sainte Foy ne tarda pas à devenir célèbre. « L’épouse et martyre de Jésus-Christ, dit le récit de sa translation, fut glorifiée par une multitude de miracles; elle rendait la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, chassait le démon du corps des possédés et guérissait toutes sortes de maladies. Le Seigneur se plut à la couronner d’une auréole si éclatante, que d’abord les cités et les régiohs voisines, et bientôt les contrées les plus éloignées et situées jusqu’aux extrémitésj du monde, retentirent de la gloire de la sainte. Partout, chez tous les peuples, même les plus reculés, on célébrait les louanges de celle qui était regardée comme l’une des plus glorieuses filles du Ciel et l’une des plus illustres vierges du Christ. Après un très court intervalle, les populations accoururent en foule auprès: de son tombeau; on y transportait de tous côtés une multitude de malades de toutes sortes. C’est alors que la glorieuse martyre faisait éclater son pouvoir. Tous recouvraient la santé; ils s’en retournaient joyeux et guéris, en célébrant les merveilles de la puissance du Seigneur et de l’intercession de la grande vierge. »

/44/ La mission salutaire de sainte Foy, loin de s’éteindre avec sa vie, semblait à peine inaugurée. Ses grands exemples, sa mort glorieuse surtout, avaient sauvé l’église d’Agen et réparé sa ruine. Maintenant elle se relève tout à coup de son humble tombeau, et le prestige de ses miracles séduit les multitudes, les entraîne, les fait tomber à ses pieds. Elle les rassemble, les protège, les civilise, en un mot exerce sur la cité et sur les populations cette influence et ce patronage en vertu duquel les saints sont reconnus comme les fondateurs, les sauveurs de la société, à cette époque de luttes et de formation. Du fond de son tombeau, la vierge patronnait plus que jamais sa cité et son peuple. Elle présidait à ses destinées, protégeait visiblement le faible, l’opprimé, la veuve, l’orphelin, châtiait le crime insolent, et pardonnait au pécheur repentant. Le tombeau de sainte Foy, environné de gloire, comme celui de Jésus-Christ lui-même, devint le boulevard de la cité, le palladium des Agenais; son influence bienfaisante et civilisatrice rayonna dans toute là province, et de là dans le reste de la France et dans les nations voisines. Sous cette influence, la cité d’Agen, ruinée par les persécutions et surtout par les invasions des barbares, se relève plus belle, plus florissante. Une communauté de clercs, ou plutôt, comme l’on disait alors, un monastère, s’élève à l’ombre de la basilique et protège les reliques de celle qui est le centre de cette activité, le foyer de cette lumière et de cette vie.

Il ne semble pas que la cité d’Agen, ou du moins ses monuments religieux, aient subi une dévastation destructive de la part des barbares qui envahirent la Gaule et l’Aquitaine aussitôt après l’élévation des reliques de sainte Foy. Les Visigoths, qui dominèrent longtemps dans ces régions, se bornèrent généralement à favoriser l’arianisme. La persécution d’Euric, qui éclata dans la seconde moitié du ve siècle, ne causa guère de ruines matérielles.

Mais, au viiie siècle, l’invasion des Sarrasins d’Espagne, pareille à un ouragan destructeur, broyant tout sur son passage, « vient s’abattre sur Aginnum. Ses remparts et ses tours ne peuvent préserver d’une ruine générale la ville des Aronces. Alors s’écroulèrent les temples de Jupiter et de Diane, et tous ces monuments superbes qui décoraient la capitale des Nitiobriges; alors aussi tomba la basilique de Saint-Caprais, où le marbre brillait de toutes parts; la flamme dévora ce que le fer n’avait pu renverser (1) ». C’était en 732. Au siècle suivant, les Normands ravageant tout sur leur passage, se déchaînèrent avec une violence particulière sur ce fertile pays et ruinèrent de fond en comble la cité d’Agen. Cette destruction est fixée à l’an 848 (2).

/45/ Il semble cependant que la basilique de Sainte-Foy ait été épargnée par les barbares du Nord, et qu’elle ait échappé à la destruction générale. La puissante patronne aurait frappé de terreur et de respect ces redoutables destructeurs. « Ce fut par dévotion aux reliques de nos martyrs et aux églises qui leur étaient consacrées, dit Labenazie, que les Normands avaient sans doute conservé ces édifices (1). » Cette affirmation a son écho dans l’histoire de ces temps de troubles. Les saints ont été partout le boulevard de la société chrétienne mise en péril par les barbares. Les récits de cette époque malheureuse nous montrent bien souvent les barbares s’arrêtant frappés d’un respect mêlé d’effroi devant les sanctuaires consacrés par le sang des martyrs et la vénération des fidèles. C’est qu’ils redoutaient les châtiments miraculeux dont ils avaient l’expérience, et dont ils étaient souvent frappés par les saints quand ils avaient commis quelque violation sacrilège. Grégoire de Tours rapporte que ceux des barbares qui eurent la témérité de piller l’église de Saint-Vincent, près d’Agen, l’an 587, furent terriblement-châtiés par la vengeance divine et périrent tous misérablement, les uns consumés par un feu secret, les autres possédés du démon, d’autres en proie à une folie furieuse (2).

Les Agenais, pleins de reconnaissance, se pressent autour de leur bienfaitrice; ils groupent leurs demeures dans la direction de la basilique. L’antique cité des Nitiobriges, située au midi de la ville moderne et ruinée par les barbares, déplaça son centre, se transporta et se rebâtit vers le nord, attirée par les édifices dédiés aux saints martyrs et respectés par les Normands. La nouvelle enceinte, dès le xe siècle, atteignit et probablement renferma dans son sein la maison qui, d’après une tradition, aurait été habitée par notre sainte (3). Au xiiie siècle seulement, cette enceinte fut reculée jusqu’au delà de l’église de Sainte-Foy, qui se trouva dès lors dans la ville (4).

[Note a pag. 37]

(1) Propre de 1727, 26 oct. – Barrère, Hist. d’Agen, p. 37. – Recueil des travaux de la Soc... d’Agen, t. VIII; p. 18-119, note de Magen. Torna al testo ↑

(2) Rec. des trav. de la Soc... d’Agen, t. VIII, p. 18, 119, note de Magen. La note porte: ive siècle, c’est le ve que l’on a voulu dire. – Les livres liturgiques d’Agen, p. 10. Torna al testo ↑

(3) Propre de 1670, p. 41. – Mêmes citations que ci-dessus. Torna al testo ↑

[Note a pag. 38]

(1) On en a récemment recouvert l’ouverture de deux dalles de marbre, afin d’empêcher désormais l’inondation de la crypte. Torna al testo ↑

(2) Nous devons ces détails à l’obligeance de M. G. Rouhault de Fleury. Torna al testo ↑

(3) Les livr. liturg. d’Agen, p. 1. Torna al testo ↑

(4) Boudon de St-Amans, op. cit., p. 46. Quelques-uns ont regardé comme une fable l’existence du lac ou marais dont il est question plus haut. Outre que l’ancien office en fait mention, on doit observer que la Garonne ayant jadis coulé, plus près qu’aujourd’hui de la ville actuelle, et étant moins resserrée et plus sujette à de fortes crues, devait inonder aisément les terrains bas situés au pied du coteau et former on ce lieu un véritable marais. Le ruisseau qui coule au nord, dans le même terrain, à six mètres de distance, devait concourir à l’entretien de ces eaux stagnantes. Lorsqu’on a creusé les fouilles des nouvelles sacristies, en 1898, on a trouvé, à 2 m. 50 c. environ, plusieurs sarcophages juxtaposes qui remontaient au xve ou au xvie siècle; ils étaient en pierre calcaire qui s’emiettait dès qu’on tenta de les soulever. Ils étaient noyés dans une nappe d’eau. Enfin la tradition très répandue assure que l’église actuelle de Saint-Caprais fut elle-même bâtie sur pilotis au-dessus d’un marécage. Cf. Boudon de St-Amans. op. cit. p. 46-47. Torna al testo ↑

(5) Actes retouches: ms. de Schestadt. – Acta Sonet., 20 oct. Torna al testo ↑

[Note a pag. 39]

(1) Voir, plus loin, IIe part. chap. iii, 3. Torna al testo ↑

(2) Diligentissima cura, summa veneratione, mundissimis pannis. Torna al testo ↑

(3) Actes de sainte Foy. – Translation de sainte Foy. Torna al testo ↑

(4) Ecclesiam foris murum ejusdem urbis ad septentrionale clivum in suburbio contruxit. Translat. S. Fidis, ms. de Schestadt; – Acta SS. 6 oct. Torna al testo ↑

(5) Elle a été rasée, depuis quelques années, pour faire place à un boulevard; il n’en reste que le clocher gothique, de construction moderne, avec la travée contiguë, formant la chapelle de Sainte-Foy. – Voir p. 254, Torna al testo ↑

[Note a pag. 40]

(1) Martigny, Dictionn. des antiq. chrét., p. 92. Torna al testo ↑

[Note a pag. 41]

(1) Cf. H. Thédenat, Le forum romain, les forums provinciaux, p. 28, 33, Torna al testo ↑

(2) G. Tholin, Elud. sur l’archit. relig. de l’Agenais, p. 262. Torna al testo ↑

[Note a pag. 42]

(1) Actes de sainte Foy, mss. de Paris et de Montpellier; ce dernier offre dans son intégrité le récit qui précède, tronqué dans le premier. Voir, plus loin, les Etudes critiques. Torna al testo ↑

(2) Propr. Aginn. 1670, p. 29-130; Propre de 1727, p. 42. – La Translatio metrica assure que saint Dulcidius déposa dans la basilique le corps seul de sainte Foy: solius autem virginis corpus seorsum condidit in quodam aedificio; ce qui semble ne point concorder avec l’assertion du Propre. Il est vrai que les reliques des saints Prime et Félicien ne restèrent pas dans cette basilique; elles avaient probablement disparu à l’époque où fut écrite la Translatio. Torna al testo ↑

(3) Propr. Aginn. – Barrère, loc. cit., p. 38-39. Torna al testo ↑

[Note a pag. 43]

(1) Barrère, op. cit. p. 37-38. Torna al testo ↑

(2) Propr. Aginn., 1727. – Labenazie. – Cortade. Torna al testo ↑

(3) Abbé Mélet, Le trésor de l’église de Venerque. Torna al testo ↑

[Note a pag. 44]

(1) Barrère, Hist. du dioc. d’Agen, p. 57. L’auteur ne cite pas les sources. Torna al testo ↑

(2) Id., p. 83, 187. – Argenton, dans le Recueil des travaux de la Soc... des sciences d’Agen, t. VIII, p. 111. Torna al testo ↑

[Note a pag. 45]

(1) Argenton et Labrunie rejettent cette explication; mais Ad. Magen en revendique la vraisemblance (Recueil des trav. de la Soc... d’Agen, t. VIII, p. It2). Torna al testo ↑

(2) De gloria martyrum, cap. cv, Torna al testo ↑

(3) La tradition populaire se flatte d’avoir gardé le souvenir de la maison qui aurait vu naître la célèbre martyre; on montrait même l’appartement habité par la sainte. C’est l’ancienne maison de Cambefort qui passa à M. Menne et qui est aujourd’hui la propriété de M. Soubies, au coin des rues Garonne et Bezat, près de la place du Marché. Il est inutile de faire observer que nul édifice n’ayant pu survivre aux ravages et aux transformations subies depuis seize siècles, il lie peut être question ici que de l’emplacement de la maison de la sainte. Joseph Scaliger raconte, au xvie siècle, que la maison élevée sur cet emplacement jouissait du droit d’asile et que le criminel conduit à la mort était sauvé quand il pouvait toucher la boucle de cet édifice. Ce privilège fut aboli par François Ier. Boudon de Saint-Amans admet la possibilité de la conservation de ce souvenir. (Essai sur les antiq., p. 34-35). – Cf. Labrunie, Les livres liturgiques d’Agen, p. 11, avec note de Magen. Torna al testo ↑

(4) Recueil des travaux de la Soc... d’Agen, t. VIII, p. 12-115. Torna al testo ↑