Bouillet Servières
Sainte Foy
Vierge et Martyre

Livre des Miracles de Sainte Foy
Livre Deuxième

/524/ Latino →

XIV.

De celui qui, après avoir invoqué sainte Foy, recouvra la santé avec une promptitude surprenante.

Mon secrétaire Sigebaud, écolâtre et prêtre comme moi, qui m’a accompagné cette année (2) au pèlerinage de Sainte-Foy, était affligé naguère, lui aussi, d’une grave maladie. Il éprouva tout à coup des souffrances si vives, si atroces, que l’inflammation du cerveau lui enleva l’usage de la vue. Ce qu’il y avait encore de plus grave, c’est qu’une humeur maligne assiégeait la poitrine et le cœur; il semblait prêt à rendre l’âme au milieu de violentes suffocations. Il eut alors la pensée de s’adresser à sainte Foy; il fit le vœu de se rendre en pèlerinage à son /525/ tombeau. Aussitôt sa respiration se calme; la guérison se déclare si soudainement qu’il n’est pas possible d’élever le plus léger doute sur la miraculeuse intervention de sainte Foy.

[Nota a pag. 524]

(2) En 1020. Torna al testo ↑