Desjardins
Cartulaire de Conques

/xlvj/

État des domaines de l’abbaye de Conques

I.

Rouergue1

§1. — Environs de Conques.

L’abbaye de Conques possédait presque toute la contrée du Rouergue qui s’étendait autour d’elle dans un rayon de cinq lieues et notamment une grande partie du territoire du canton actuel de Conques et des cantons limitrophes d’Aubin, de Rignac, de Marcillac, d’Estaing et d’Entraygues.

Canton de Conques — La pancarte du monastère, au xviesiècle, énumère, comme appartenant à l’abbaye, dans le territoire du canton actuel de Conques, neuf prieurés: N.-D. du château de Conques, N.-D. de la ville de Conques, N.-D. de Grandvabre, Sainte-Madeleine de Lunel, Saint-Léonard de Monediers, Saint-Cyprien, Saint-Félix de Lunel, Saint-Marcel, Saint-Martin de Senergues; — un hôpital: Naurac; — une cure: Montignac, — et deux châtellenies: Lunel et Sagnes. Monediers était sur les bords du ruisseau de ce nom, à environ trois kilomètres N.-O. de Grandvabre. Il a disparu, ainsi que Naurac, qui paraît avoir /xlvij/ été situé dans la paroisse de Saint-Marcel, commune de Conques. Le cartulaire nomme un prieuré de plus que la pancarte, celui de Pomiès.

Tous les titres de propriété, baux, terriers, etc., ayant été détruits, on ne saurait dire comment il faut partager entre ces divers établissements les domaines dont le cartulaire contient la donation. On ne peut que les énumérer, en les rangeant sous la rubrique des communes actuelles. Cette observation s’applique à tous les biens de l’abbaye relevés dans le présent état.

Conques. — Le lieu de Conques appartenait au domaine royal. Donné à l’abbé Dadon par le comte de Rouergue, Gibert, au temps de Gharlemagne, il fut par Pépin d’Aquitaine, en 839, no 581, mis directement sous la main royale. Le Livre des Miracles parle du château de Conques, dans lequel existait une chapelle sous le vocable de Notre-Dame, Doat 144, fos 4, bulle d’Honorius III, en 1225. — Avant 1189, Hector, Guillaume et ses frères, avec leur mère Aldenois, donnent une maison à Conques pour la dot de leur frère Raymond qui se fait moine, no 477. — A la fin du xiie siècle, Vedian, pour être reçu moine, donne une maison sur la place du Marché; Pierre de Marcous et Hugues Rosselz, autorisés de leurs femmes, abandonnent les droits qu’ils ont sur cette maison, moyennant 30 sous que les moines paient à chacun d’eux, no 532. En 1189, 17 septembre, l’abbé Gaucelme approuve un arrangement conclu entre l’abbé Bernard et Pierre Deusdet Atrasaih, en vertu duquel celui-ci avait acquis la maison donnée par Vedian pour 34 marcs d’argent, dont il avait reçu 14 en espèces et 18 à prendre sur Bernard Sojornat, qui les avait empruntés sur gage à l’abbaye, no 531, charte en langue romane. — Sur le péage de Conques, deux parts égales appartenaient à B. Frotart et aux enfants d’Émeric de l’Herm. Elles étaient engagées à l’abbé Isarn pour 8 marcs d’argent. Vers 1160, G. Ortolas obtint de B. Frotart et de Guillaume de Conques, tous deux tuteurs des enfants d’Émeric de l’Herm, la cession de ces deux parts et les racheta à l’abbé, sous /xlviij/ la caution de B. Frotart, Guillaume de Conques, Hugues de Conques et Guaris Ucguers, no 573, charte en langue romane.

Cabessiêre. — 1087-1101, vente par Austrin de Mouret et sa femme Richarde du manse de Cabessiêre et de la viguerie de Recoulez à l’abbé Bégon III, son frère, pour 110 sous de Cahors, Doat 143, fo 258.

Montignac. — Chef-lieu d’une vicairie carlovingienne. L’église, consacrée à saint Christophe, fut donnée à l’abbaye par Louis le Débonnaire, no 580. — Dans la paroisse de Montignac, une localité, disparue aujourd’hui, confinant à Cabessiêre et à Recoulez, portait le nom d’Andiliagum ou Audiliagum. Au xie siècle, Odimbellus et Rajenus, son frère, y donnèrent deux manses et un capmas à un lieu dit la Bessière, no 190. — Gerbert, surnommé Richard, abandonna le droit qu’il avait sur ces manses moyennant un dédommagement en argent, en bois et en vignes, à l’exception de ce qui revenait à la sergenterie, xie siècle, Doat 143, fo 251.

L’Ouïe. — xie siècle, manses donnés par Gui de Culeto et Guillaume Belhomme, no 367.

Le Poujol. — Vers 996-1004, vente d’un capmas par Arlandus, pour 25 sous, no 258. L’abbaye entrera en jouissance après sa mort.

Le Puech. — 1065-1087, Adalaiz, pour exécuter la dernière volonté de ses fils, Guillaume et Raimond, morts dans un pèlerinage au Saint-Sépulcre, qu’ils avaient fait en compagnie de Guibert de Vic (Lot), Aicard de Cormouls, Gauzfred de Montarnal et Guillaume Pons, donne le manse du Puech, no 195. — Acte semblable est fait à la même date par Robert Cornu, frère de Guillaume et de Raimond, no 295. — 1087-1107, Guillaume de Montmurat (Lot), qui avait usurpé le manse du Puech, le rend, no 459.

Recoulez. — 1087-1107, manse donné par Hugues et Austrin de Mouret, no 371.

Le Soulié. — xiie siècle, constitution sur la terre du Soulié /xlvix/ par Bernard Arnalz d’un douaire à sa fille Ugua, en la mariant à Bernard de Lauraière, avec cette clause que la propriété reviendra à l’abbaye, si Ugua meurt sans entants, no 517.

La Teuliêre. — 887, Sigaud et sa femme Aiga donnent un manse et un capmas, à La Teuliêre, un moulin sur la Louche, et un manse, à La Brousse, no 108.

Ourtoules, le Puech, le Soulié. — 1031-1065, vignes et prés avec l’apendarie du Puech, donnés par Pierre et son frère Frotard, no 278. Cette charte est répétée sous le no 358.

Grandvabre. — Ce lieu appartenait dejà à l’abbaye au temps de Dadon, premier abbé, qui vivait sous Charlemagne, no 580.

Augiols. — Sous le roi Robert, Eblon, prêtre, et son frère Idon donnent des vignes et un capmas, no 239 et 241. — Plus tard, 1065-1087, Pierre Rosat donne le manse même d’Augiols et le cens foncier, qu’il avait reçu de Pierre de Beaufort et qui se trouvait grevé de 12 deniers envers Raimond Frotard. Si les moines ne peuvent jouir paisiblement de ce manse, il leur assure en échange, sous la garantie de Bernard du Couderc, le manse de Countensou, no 240.

Le Bac. — 959, Etienne I, évêque, Bégon II et Hugues, abbés, donnent en prestaire le lieu du Bac à Gauzfred, Gariberge et Ingelbert, moyennant le quart et la dîme, no 405. — Sous Robert, Gauzberga donne un aleu, au Bac, no 202.

Frayssinhes. — 930, Niguarius, moine, donne, leur vie durant, à Bernard et à son fils Boniface, le manse de Frayssinhes, du revenu duquel ils lui paieront la moitié, à condition qu’ils se chargent de Rayuaud, fils d’Amalvinus. A leur mort, le manse appartiendra à l’abbaye, no 291.

Countensou. — Vers 1060, Bérenger du Couderc abandonne ses droits sur le manse de Countensou, no 540.

La Roque. — Dans une localité dite Claugianicas qui, d’après le no 198, paraît se confondre avec La Roque, Niwarius, en 910, donne une vigne, no 144; — le même, en 928, devenu moine, donne un manse, dont il se réserve l’usufruit, no 143. /l/ — En 942, les exécuteurs testamentaires de Gauzfredus donnent un capmas, sous cette condition que Gairard, moine, et Seguin Abon, tous deux prêtres, en auront l’usufruit. A leur mort, les moines choisiront un prêtre du monastère qui leur succédera dans cet usufruit et ainsi à perpétuité, no 145. — Giraud, prêtre, donne un capmas, dont l’usufruit lui restera et passera successivement à son frère Jean et à son neveu Teutgaire, no 198.

Tirondels. — xie siècle, Rigaud, pour la sépulture de ses frères Hector, clerc, et Frotard, donne un manse à Tirondels et un capmas à Majorac, commune de Pruines, no 362.

Noailhac (dans la commune de), Bercan. — L’abbé Girbert achète, 997-1004, à Grimald, prêtre, et à Deusdet, frère de Grimald, l’aleu de Bercan, pour 210 sous de Limoges, nos 106 et 95. Deusdet, qui avait constitué sur cette terre le douaire d’Aldiarde, sa femme, lui donne en échange des vignes à La Bessayrie et des maisons et dépendances dans un lieu appelé Calvolo, disparu. — L’abbaye, vers la même époque, augmente cette propriété d’un pré que lui vendent les mêmes Grimald et Deusdet, pour une selle neuve de Limoges, no 402 (le nom du lieu est oublié dans la charte); et de divers prés, terres, vignes, capmas, etc., achetés à Deusdet, no 99; à Gaucbert ou Gauzbert, clerc, et Aganus, nos 98 et 104, à Addon et Guidburgis, sa femme, no 96; à Bernard, no 97. — A ces contrats d’acquisition sont annexées des ventes de vignes faites à un tiers, Guidon, prêtre, par Aldegarde, Deusdet, son fils, et Uxende, sa fille, en 957 (no 100), 961 (no 105), 964 (no 103) et sous le roi Lotaire, 955-985 (no 101). — Plus tard, au commencement du xie siècle, Aimon laisse par testament des maisons avec une vigne, no 245. — Vers 1012, l’abbé Airadus achète des vignes et des terres à Bernard, qui, dans le cas où la propriété vendue serait contestée, offre un dédommagement dans le manse de La Coste, commune de Firmy, no 102.

Berthols et Praissac. — 997-1004, maison à Praissac; donateur: Raoul, no 179. — Géraud et ses frères donnent, sous /lj/ le règne de Henri I, un manse à Praissac et un autre à Berthols, à la condition que les moines accorderont la sépulture à leur mère Aldiarde, ou si elle mourait en pèlerinage à Rome ou ailleurs, à l’un d’eux, no 183.

Merlet. — 950, Ingelradus donne à sa femme, à sa mère, à son fils et à ses filles, une vigne qui, après leur mort, passera à l’abbaye, no 216.

Saint-Cyprien. — 883, Bernard et sa femme Adaltrude donnent les églises de Saint-Cyprien, Saint-Jean et Saint-Amans dans la villa de Vernedutio (dont le nom se retrouve dans celui d’un écart de la commune actuelle de Saint-Cyprien: le Verdus), avec des manses à Plagnols, commune de Nauviale, à Lonnico, lieu disparu aux environs d’Espalion, et à Baladitiago, qu’on trouve aussi dans le cartulaire sous la forme Bassiago, et qui peut être Barriac, commune de Bozouls, no 4. — 933 ou 934, l’abbé Jean acquiert par un échange un manse au Verdus et à La Lande, no 185. — En 934 ou 935, Niguarius, moine, donne un manse, dont il se réserve l’usufruit et après lui à son frère Benjamin, no 432. Le lieu n’est pas nommé dans la charte, mais le nom du tenancier Ingelgarius, qui se retrouve dans une autre pièce relative à Saint-Cyprien où il est question de Benjamin, ne laisse pas de doute. — 946 et 953, Etienne I, èvêque de Clermont, abbé, par deux accords faits avec Benjamin, moine, le même que le précédent, lui abandonne l’usufruit de deux manses à Saint-Cyprien et d’un manse in Grandi Serra, lieu disparu, voisin de Saint-Cyprien, à la condition qu’après sa mort il laissera à l’abbaye un manse à La Lande, commune de Saint-Cyprien, et un autre à Frayssinhes, commune de Grandvabre, nos 186 et 292. — L’abbé Etienne II, 1065-1087, obtient de Bernard Iratus, de Campion et de Deusdet Lupus, la cession des droits qu’ils avaient sur l’église de Saint-Cyprien et le fief en dépendant, nos 474, 508 et 509; et Bégon III, abbé de 1087 à 1107, achète une autre part de ces droits à Campion et Hugues Guirbert, no 510. — L’église de Saint-Cyprien fut réunie à la mense abbatiale en 1294, Doat 144, fos 65.

/lij/

Arjac. — Chef-lieu d’une vicairie carlovingienne. Au xie siècle, Rigaud d’Arjac donne, après sa mort, dans le cas où ses fils Pierre et Bernard mourraient sans enfants, et sous la condition que son fils Hector, moine, les aura dans son obédience: une partie de l’église d’Arjac et du fief en dépendant, avec des bois, terres, vignes et capmas à Cabassoles, la Daze, etc., no 416. — Vers 1170, Pierre d’Arjac et ses fils vendent à l’abbé Gaucelme une partie de la dîme pour 3 marcs d’argent et lui empruntent 5 marcs en lui laissant le reste en gage, nos 541 et 543.

Le Douzou. — Il existait sur le bord du Douzou un manse de ce nom qui fut donné, en 964, par Bernard, l’usufruit excepté sa vie durant, no 422. — Vers 1012, l’abbé Airadus acheta de Nizezius un capmas, au même lieu, pour 10 sous de Rodez, no 249.

L’Herm. — 1065-1087, Stéphanie de Sagnes et son fils Rigaud donnent une part de la dîme, pour avoir la sépulture dans l’abbaye et l’habit monacal au lit de mort, no 471.

Palayret. — Manse; donateurs, à la fin du xe siècle: Salluste et Jean, sous Hugues Capet, no 206.

La Redondette. — 914, deux manses; donateur: Séguin. Le tenancier devra, outre certaines redevances, faire un présent à l’abbaye, lors de l’anniversaire de la mort de Séguin, et lire la charte de donation au chapitre, no 222. — xiie siècle, Huczens de La Redondette engage à Garnier, moine, le manse de Gaucelmeng, disparu, avec les droits de viguérie et de dîme. La propriété appartiendra à l’abbaye, si son fils Hector meurt sans enfants, no 494.

La Salle. — xie-xiie siècle, énumération des droits de viguerie que possède Raymond de La Salle, no 518.

Sagnes. — La collection Doat 143, fo 287, contient le bornage d’une terre sur les bords du Dourdou, vers Sagnes, et la donation de la propriété ainsi délimitée à l’abbaye par Déodat de Mirabel, en 1167, à condition que l’habit monacal lui sera donné ainsi qu’à sa femme, au lit de mort, et que, si l’un de ses fils a la vocation, il sera reçu moine. — Sagnes était, dès le xiiie siècle, le /liij/ chef-lieu d’une châtellenie dépendant de Conques, Doat 144, fo 288.

La Serre. — 903, l’abbé Arlaldus I commence par acheter une pièce de vigne et une pièce de terre à Auger pour 13 sous, no 112. Ce noyau de domaine s’augmente successivement, en 943, de plusieurs arpents de vigne, achetés par le moine Oauzbert à Dominique, no 113; — en 945, d’une pièce de vigne, donnée à Grimard, prévôt, par son ami Deusdet, no 114; — en 945, d’un capmas donné par Adalgrimus, l’usufruit étant réservé à Guibert (le revenu, après sa mort, devait être spécialement affecté à la Sainte-Croix et à Saint-Clément, des chapelles de l’abbaye apparemment), no 110; — en 961, d’un capmas légué par Guibert, moine et prêtre, no 340, qui l’avait reçu lui-même par testament, en 942, de Gauzfred, no 246; — en 962, d’un capmas venant d’Archambaud, no 424; — en 974, d’une vigne venant d’Etienne, no 297; — la même année, d’un champ vendu par Odalgude, no 223; — enfin, en 984, d’un manse donné par Deusdet, no 111. Cette dernière donation est accompagnée de celle d’un autre manse dit Eulense ou Julense ou Vilense, dont on ne peut déterminer la situation. — A ces diverses pièces sont annexées: la vente d’une terre, faite de 955 à 986, à Guibert, prêtre, no 303; et la donation, en 944, d’une terre par Austorgius à Aubert, no 235. — La propriété de La Serre donna lieu, en 964, à un procès entre l’abbé et Deusdet, jugé devant la porte du monastère. La sentence fut favorable à l’abbaye, no 193.

Solinhac. — Capmas, donné par Bégon, au temps du roi Robert, no 264.

Védeilles. — Védeilles vient à l’abbaye par deux donations du moine Astier, en 924 et 933. Ce domaine est affecté spécialement à l’autel de Saint-Pierre, envers lequel le donateur avait une dévotion particulière, car il stipule qu’un luminaire sera entretenu toutes les nuits en l’honneur de cet apôtre, qu’à l’anniversaire du jour où il mourra on dira la messe de saint Pierre, et que le tenancier de Védeilles lira la charte de donation, tous /liv/ les ans, au chapitre, le jour de la fête de ce saint et fera un présent aux moines, nos 92 et 91. — Ce manse était, au temps de Hugues Capet, en la possession de Deusdet, qui en abandonna à l’abbaye, pour la sépulture de son frère Bernard, une moitié après sa mort et l’autre après la mort de sa mère, no 93. — Hugues et son frère Frotard, qui avaient Védeilles en commende, ainsi que la moitié du manse de L’Herm, les rendirent à l’abbaye, sous le règne de Henri I, no 94.

Saint-Félix de Lunel. — Le quart de l’église est donné, de 1087 à 1107, par Hector de Panat, no 476. — Une contestation, élevée, en 1243, entre Gui de Seveyrac et l’abbaye, nous apprend que le même Hector de Panat avait en outre donné les manses du Bouissou, aux Mazières, et de La Prade. L’abbé Vesian obtint de Gui de Seveyrac qu’il reconnût cette donation, en lui abandonnant les droits de l’abbaye sur les manses de Riach et de Longueviale, commune de Senergues, et le droit du prieur de Campagnac sur un pré à Espeyrac. Doat 144, fo 16. — En 1284, le prieuré de Saint-Félix des Mazières (le nom de Saint-Félix de Lunel ne lui a sans doute été donné que postérieurement) fut réuni à la mense abbatiale, Doat 144, fos 55 et 57.

Albespeyres. — xie siècle, manse; donateurs: Géraud et sa femme Odda, no 234.

Lunel. — L’abbé y possédait un château-fort, à la garde duquel devaient concourir les hommes de Montignac, Doat 144, fo 145. Les religieux de Saint-Saturnin près Rodez y prétendaient un droit de juridiction, ainsi que sur une portion de la paroisse de Senergues, Doat 144, fo 68.

Polissal. — Capmas, 955-985; donateur: Deusdet, qui se réserve l’usufruit, no 308.

Senergues. — Cerniangis, dans le diplôme de Louis le Débonnaire, désigne sans doute Senergues, no 580. — Faut-il traduire par Senergues le vocable Serniago, dans une pièce de 970, et le nom de Serniacensis qui désigne le chef-lieu d’une vicairie carlovingienne? Serniago est dit in vicaria Montiniacensi, dont /lv/ la circonscription paraît se confondre avec celle de la vicaria Serniacensis. A Serniago, Rainaud donne un capmas, no 324. — L’église de Senergues fut unie à la mense abbatiale en 1436, Doat 144, fo 203.

Anglars. — L’abbaye y possédait un manse qu’elle échangea, en 960, avec Bernard, contre un autre manse dont la situation n’est pas indiquée, no 323.

La Garrigue. — La collection Doat 144, fo 32, contient un hommage rendu, en 1253, à l’abbé, pour le territoire de La Garrigue, par Bernard, fils d’Hector de Panat.

Madrières. — 1087-1107, Richarde, femme de Bernard du Couderc, donne pour sa sépulture un demi-manse et une carrière, no 515.

Pomiès. — Chef-lieu au xiiie siècle d’une châtellenie relevant de Conques, Doat 144, fo 288. — Sous l’abbé Odolric, Hugues, prêtre, donne à l’abbaye deux manses à La Bessière. Aussitôt, l’abbaye accorde en fief ces deux manses à Géraud, frère de Hugues, à la condition que Géraud cédera les parragines de Pomiès. On appelle aujourd’hui parra la pièce de terre la plus rapprochée de la maison et qui, recevant les eaux ménagères, est plus fertile. En même temps, Hugues confirme à l’abbaye le don de l’église de Pomiès et de deux vignes, que Salluste, son oncle, et un autre Salluste, son neveu, lui avaient apportées en se faisant moines, et il lui promet tous ses autres biens après sa mort, no 31.

Taulan. — 964, manse; donateur: Gauzbert, qui se réserve l’usufruit, no 427.

Les domaines qui suivent, situés certainement dans le voisinage de Conques, paraissent avoir changé de nom ou disparu. Bonimont, dont la moitié fut achetée, de 997 à 1004, par l’abbé Girbert à Frotard et à sa femme Odda, nos 158 et 438. Au xie siècle, Hugues, fils d’Aribert, tenait cette terre en fief. Il l’échangea, pour sa vie durant et celle de son fils, contre l’apendarie de Cerles, commune de Firmy, nos 150 et 439. Bonimont est /lvj/ peut-être devenu Calmont, commune de Noailhac. — Ciciago ou Siciago était in vicaria Serniacense. Hodimbellus, en 961, y légua trois manses et une apendarie, no 89, et Géraud, à la fin du xe siècle, y donna deux manses et une apendarie, no 90. — Licionicas, Licongas, in vicaria Serniacense. Est-ce Lissorgues, commune de Noailhac, ou Lissalinie, commune de Saint-Félix de Lunel? Arlald II, vers 987, y acquit un aleu de Gauzfred, no 170. La propriété s’augmenta par des achats successifs faite, de 997 à 1012 environ: à Humbert, no 169; à Aimeldis, no 414; à Amblard, nos 333 et 313; à Bernard, no 390; et à Blandin, no 408. — Maurazils, manse; donateurs: Pons et sa femme Ermengarde, sous le roi Robert, no 119. Est-ce la Maurélie, commune de Noailhac?

Canton d’Aubin. — Prieurés au xvie siècle: Saint-Amans de La Bessenoits, Saint-Saturnin de Firmy, Saint-Martin de Flagnac, Saint-Adrien de Livinhac-le-Haut et Saint-Martin de Viviez.

Almont. — Chef-lieu d’une châtellenie dépendant de Conques, Doat 114, fo 288. — L’église de Saint-Julien, deux manses et une apendarie furent légués, en 976, par Iscafredus, no 21. — L’abbé Girbert y acheta à Hugues, de 996 à 1004, un capmas, no 201.

Ginouillac. — Capmas, acheté, en 965, à Adaldus, no 162. — Autre capmas et vignes donnés, en 969, par Abon, qui se réserve l’usufruit, no 210. — Vignes achetées, au commencement du xie siècle, à Rainaud, nos 154 et 163.

Mazac. — Fin du xie siècle, aleu, donné par Gui, après sa mort; sa vie durant, il paiera un droit d’investiture aux moines, no 312. Il y a un autre Mazac dans la commune de Saint-Parthem, peu éloignée d’Almont.

Mazerac. — xe siècle, manse; donatrice: Godlia, no 378.

Planèze. — Au commencement du xie siècle, l’abbé Airadus achète à Hector le domaine de Planèze, no 244. — Sous le règne de Henri I, Rigaudy donne la moitié du bois, no 225.

/lvij/ Hugues, sous le roi Robert, lègue des manses à Aqua-Frigida, lieu disparu, sur les bords du ruisseau de Planéze, et dans le yoisinage, à Poujol, Praissac, La Castanie, La Grèze, nos 185, 166, 167 et 247; le cours d’eau s’appelait alors Limio. On voit dans la carte de Cassini, sur le ruisseau de Planèze, un moulin nommé Limon.

Vernhols. — Guirbert de Vilscamps donne 12 deniers sur le manse de Vemhols, xiie siècle, no 552.

Aubin. — D’après le Livre des Miracles, il y avait, à Aubin, un château-fort, dont le seigneur persécutait les moines de Conques.

Escabrins. — Vers 1007, l’abbaye acquit de Géraudet de sa femme Raingarde, par voie d’échange, un manse à Escabrins, no 421.

Fontaynou. — xie siècle, aleu; donateur: Archambaud, no 134.

Fromentel. — Aleu, acquis de Géraud, sous le roi Robert, no 139.

Négrin. — 962, quatre manses et deux apendaries; donateur: Humbert, no 243.

Le Puech et Gamèle. — Le diplôme de Louis le Débonnaire, no 580, mentionne une église de Garcangas donnée en même temps que la curtis Gamaleria. Des titres du xie siècle disent l’église de Podio de Garcangas ou de Guarcag. Gamaleria pourrait être Gamèle. En ce cas Podium de Garcangas serait le Puech. La viguerie de cette dernière localité fut donnée par l’abbé Odolric à Pierre et à Frotard, nos 279 et 359.

Cransac. — 901, manse; donatrice: Avierne, no 357.

La Bessière. — 1087-1107, dîme des manses; donateur: Hector Bernard, no 492. — Vignes, achetées, vers 1012, à Aldiarde, no 337.

Decazeville (dans la commune de), Bourran. — Vignes, léguées, en 960, par Adalgrimus, no 218.

Valayssac. — xe siècle, vigne; donatrice: Marie, no 146. — Géraud donne, sous l’abbé Odolric, l’aleu de Valayssac, après sa /lviij/ mort et celle de sa femme, de ses enfants et petits-enfants. Ils le tiendront en fief de l’abbaye, moyennant une redevance de 12 deniers, no 147.

Firmy. — Sous l’abbé Odolric, Hector d’Auzitz donne l’église de Firmy, no 452.

Le Bac. — Aleu donné, sous Hugues Capet, par Gonbert, qui se réserve l’usufruit, no 407.

La Bessenoits. — Église de Saint-Amans, donnée, vers 917, par Gairald. Le moine Guillaume aura l’usufruit sa vie durant et fera, chaque année, une charité à l’abbaye, no 22. Le cartulaire dit seulement La Besse et ajoute super alveum Dordonis. Or, La Bessenoits est assez loin du Dourdou. On ne peut douter cependant qu’il ne s’agisse de La Bessenoits; le prieuré de ce nom était encore, au xvie siècle, sous le vocable de Saint-Amans.

La Calmette. — Terre acquise, au xie siècle, d’Aimeldis par voie d’échange, no 415.

Centrès. — Terres, vignes, bois, achetés, de 997 à 1004: à Agenus, no 148. à Arlandus, no 150. à Frotard, no 199. à Raingarde, no 149. — La même Raingarde vendit, vers 1012, un manse, pour 160 sous de Limoges, no 224.

Cerles. — xe-xie siècle, manse; donateurs: Guillaume et Bernard, son frère, no 268. La même pièce contient en outre donation d’un bois à La Rivière, commune de Conques.

Combrens. — 996-1004, bois et terre achetés à Odalric, no 207.

La Coste. — 900, manse; donateur: Hector, no 251.

Flaujac. — Oddoin et sa femme Vierne donnent, sous le règne de Robert, un manse et un capmas, à Flaujac, en échange de trois autres manses; ils y ajoutent des vignes à un lieu dit Palnense ou Palvense, qui ne se retrouve pas, no 269. Il devait être dans le voisinage, car il est placé dans la vicairie de Dunet par une pièce d’environ 991, qui contient donation de la moitié du bois de Palvensse par Hector, no 338.

/lix/

La Garrigue. — 996-1004, vignes achetées à Raingarde, no 317. — Capmas, vignes, pré, etc., donnés, au xie siècle, par Austrin et sa femme Raingarde, no 135. — Garnier et ses frères donnent des manses à La Garrigue, Lacan, La Peyre, Le Casal, tous dans la commune actuelle de Firmy, au xie siècle, no 254.

Mascles. — Sous le règne de Robert, Pierre Deusdet et Matfredus donnent des manses et parties de manses à Mascles, Cerles, peut-être Aynes, commune de Noailhac, no 433.

La Rouquette. — 966, capmas; donateur: Guitbert, moine, no 132.

Vialarels. —  ed. Bouillet I, 4 Le Livre des Miracles raconte un prodige dont un mulet fut l’objet dans une localité dite Villaris, située à 6000 pas de l’abbaye. Les Bollandistes pensent qu’il s’agit de Villecomtal. Villaris ou Vilaro, souvent nommé da nsle cartulaire, n’est pas Villecomtal, mais Vialarels, distant de Conques de 10 kilomètres. — Le manse de Vialarels avait été donné au moine Niguarius par le moine Benjamin. Adalgrimus, Gauzfred et Guillaume firent opposition à cette donation, le 2 janvier 934, et furent déboutés par sentence d’Amelius, vicaire. La vicairie n’est pas nommée. L’incertitude des circonscriptions des vicairies voisines de Dunet, Flagnac, Arjac, Montignac, La Ferrairie, Senergues, ne permet pas de réparer cette omission, no 155. — Gautier, en 974, donne une vigne à Vialarels, no 156. — Sous Robert, Gauzbert y vend un aleu, no 335.

Flagnac. — Chef-lieu d’une vicairie carlovingienne. Trois églises existaient en ce lieu, en 839. Le diplôme de Pépin d’Aquitaine, no 581, en nomme deux: Saint-Jean et Saint-Martin. Ce roi donne de plus le manse d’Alonzinas, qui est peut-être la même localité que Alzes. Cette dernière était, au xie siècle, entre les mains d’Hugues de Merle, qui la donna à l’abbaye, Doat 143, fo 256. Alonzinas paraît avoir disparu1. — Hector Rigaud donne, au xiie siècle, le pré de l’église de /lx/ Flagnac, qu’il a engagé pour 4 sous, et la moitié de la dîme de Planèze, commune d’Almont, no 562.

Agnac. — Par testament, Aigana donne à son fils une vigne et un capmas, à Agnac, avec cette clause que, s’il meurt, sa sœur héritera, et qu’après le décès de celle-ci, la propriété appartiendra à l’abbaye, xie siècle, no 298.

Les Angles. — 899, manse légué par Hugues, no 409.

Livinhac-le-Haut. — 924, Sénégonde donne, après la mort de son fils Fredolon, abbé de Vabres, l’église Saint-Adrien de Livinhac avec toutes ses dépendances, no 5.

Marcenac. — Manse; donateur: Eustorge de Marmiesse, commune d’Asprières, xie siècle, Doat 143, fo 256.

Mespoulès. — 980, manse; donateurs: Odalric et sa femme Avierne, no 152.

Le Payssi. — Sous Robert, deux manses; donateurs: Guéris et sa femme Odda, no 304. — Hector de Montmurat (Lot) donne des cens au Payssi, à Perols, La Lande, etc., no 468.

Saint-Parthem (dans la commune de), Agrès. — Pièce de terre, vendue, en 968, par Bernard, no 288.

La Besse. — Manse donné, en 852, par Cautela, no 212.

La Faux. — Vigne, maison, etc., achetées, vers 1012, à Ramnulfus, no 253.

Murat. — 900, Akapit donne un aleu, à Ginouillac, en échange d’une vigne, à Murat, qui fera retour à l’abbaye après sa mort et celle de Geniez, son fils, no 161. — Bernard, prêtre, vend, de 997 à 1004, une propriété sise à Murat, no 127.

Port-d’Agrès. — Donné à l’abbaye par Louis le Débonnaire, no 580.

Saint-Santin. — Église donnée, sous Robert, par Pons, avec des propriétés sur les bords de la Trueyre, arrondissement d’Espalion, no 34.

Pigagnol. — L’abbé de Conques Arlaldus III échange, vers 1010, avec Adraldus, abbé d’Aurillac, un aleu à Monloubou1, /lxj/ non loin d’Arpajon (Cantal), contre des propriétés à Alteyrac, près Montmurat (Lot), et à Pigagnol, no 286.

Viviez (dans la commune de), Dunet. — Siège d’une vicairie carlovingienne. L’abbaye y achète deux maisons, vers 1012, à Ragambert, no 339.

Granier. — 903, vigne; donateur: Rainus, no 343. — 981, vigne; donateur: Dotrandus, no 211. — Ava donne un manse, sous Robert, pour la sépulture de son mari, no 296.

Penpaou. — xie siècle, capmas; donateur: Géraud, no 425.

En 1474, l’abbé de Conques céda au seigneur de Montarnal, commune de Decazeville, ses droits sur le domaine de Laubarède, qui pouvait être, soit dans la commune de Viviez, soit dans celle de Firmy, Doat 144, fo 264.

Le cartulaire mentionne un lieu dit Alla Becia, qui ne se retrouve pas, mais qui devait être sur la rive gauche du Dourdou, probablement dans le canton d’Aubin, car il est placé à la fois in vicaria Serniacensi et in vicaria Dunensi. Les moines l’acquirent par voie d’échange, en 984,de Girard, no 123. Deusdet, prêtre, y donna, de 996 à 1004, un demi-manse, no 260. et l’autre moitié de ce manse fut, à la même époque, achetée à Gauzbert, clerc, pour 26 sous de Limoges, no 331. — Le cartulaire met dans la vicairie de Dunet, c’est-à-dire à peu près dans le canton actuel d’Aubin, le lieu de Bedled, dont on ne retrouve pas l’équivalent. L’abbaye y acheta, vers 1012, un manse à Adalgis, pour 40 sous, no 178. — Gaugolengas, qu’on aurait pu prendre pour Galgan, si le cartulaire ne donnait le nom latin de ce dernier, Galganium, était aussi dans la même vicairie. Un manse y fut donné, de 1010 à 1053, par Hugues, comte de Rouergue, no 233.

Canton de Rignac. — Prieuré au xvie siècle: Saint-Sébastien de Bournazel. — Cure: Saint-Pierre de Rignac.

Rignac. — Alquier de Mélagues avait eu l’intention de donner l’église Saint-Pierre de Rignac à l’abbaye. Les seigneurs de /lxij/ Belcastel s’y opposèrent. Alquier transporta alors la propriété à l’église cathédrale de Rodez, en 1051. L’abbé Odolric réclama. Pierre, évêque de Rodez, intervint, et les seigneurs de Belcastel se montrèrent plus conciliants. Rignac retourna aux moines de Conques. Géraud et Humbert de Belcastel, non contents d’accorder leur autorisation, abandonnèrent des droits qu’ils possédaient sur l’église, et Géraud confirma la cession d’un manse aux Fabries et d’un autre à L’Abadie, commune d’Escandolières, que Humbert, son frère, avait faite. Deusdet de Panat y ajouta un manse à Combret, commune de Nauviale, nos 571, 2 et 3. — Après 1107, Bernard Martin donna le droit qu’il avait sur l’étang et les moulins de Rignac, no 512.

Les Fabries. — La cession des Fabries par Humbert de Belcastel, dont il est parlé plus haut, avait eu lieu sous le règne de Henri I; le donateur gardait l’usufruit et demandait en retour la sépulture dans l’abbaye. Si ses hommes ne portent pas son corps à Conques, cette omission n’empêchera pas les moines d’entrer en possession des manses donnés, no 401. — Dans la charte de confirmation relative à l’église de Rignac et aux Fabries, no 3. il est dit que si l’abbaye ne peut demeurer en tranquille possession de ce dernier manse, les moines auront en échange Andoercs, qui devait être dans le voisinage. Au xie siècle, le prieur de Sainte-Foi de Peyrolières (Haute-Garonne), poursuivi pour le paiement d’une mule qu’il avait donnée à l’évêque de Toulouse, emprunta 70 sous de Maguelonne ou de Cahors à Gérard Négrier, et lui remit, à titre de gage, le manse d’Andoercs. Malgré la distance qui existe entre Sainte-Foi de Peyrolières et Rignac, on ne peut douter que cet Andoercs ne soit le même que le précédent, car les garante de l’emprunt furent Hector d’Auzits et Géraud de Belcastel, qui se fit fort d’obtenir aussi la caution de son neveu Humbert, lorsqu’il reviendrait de Jérusalem, no 513. — Au xiie siècle, Azémar, sacristain1, racheta la dîme du manse en question, qui /lxiij/ était, dit la charte no 534, en gage pour 50 sous de Cahors, et la remit au monastère, à la condition qu’il aurait l’habit monacal, à l’article de la mort.

Anglars (dans la commune d’), Aubinhac. — 975, manse légué par Hectorienne, no 423. — xie siècle, vigne donnée par Frodbert, no 380.

Auzits (dans la commune d’), Centrès. — 997-1004, manse; donateur: Odilon, no 141. — Sous Robert, autre manse; donateur: Garnier, fils de Giroard, qui donne en même temps un manse au Caylaret, commune de Saint-Christophe, no 142.

L’Hôpital. — Bégon de Conques, prieur de Pomiès, donne à son frère F. le manse du Jouanenc, commune de Cassagnes-Comtaux, en échange du manse de l’Hôpital, xiie siècle, no 542.

Mas de Padelle. — Maison et jardin; donateur: Etienne, en 904, no 116. — Pièce de terre, achetée, vers 956, à Bernard pour 2 sous, no 117.

Notre-Dame de Haute-Serre. — 996-1031, manse, acheté à Raimond, no 28.

Rulhe. — L’église de Rulhe fut donnée par Louis le Débonnaire, no 580. — Dans cette localité, Hugues, abbé, acheta, en 974, un capmas à Deusdedit, no 250.

En 923, Eldigarde légua un manse in loco qui dicitur Urcivallis. La carte de Cassini indique non loin d’Auzits un Orcival, aujourd’hui disparu, no 121.

Bournazel. — Louis le Débonnaire donna deux églises à Bournazel, no 580.

Cassagnes-Comtaux (dans la commune de), Singlandes. — 1031-1065, manse; donateurs: Raimond et son frère Hugues, no 448.

Ecandolières (dans la commune d’), Les Molières. — 1001, capmas; donateurs: Odilon et son frère Juéry, tous deux prêtres, no 257. — En 1002, l’abbé Girbert augmente cette propriété par l’achat d’un aleu, fait à un autre Odilon et à sa femme Adalendis, no 125.

/lxiv/

→ Corrections Saint-Christophe (Dans la commune de), Le Caylaret. — On a vu plus haut que l’abbaye possédait plusieurs manses au lieu dit Ciciago. Elle en échangea trois, en 984, avec Géraud, pour un autre au Caylaret, no 88. Il est probable que Géraud en rendit plus tard au moins deux. (Voyez canton de Conques, in fine.)

En 961, Etienne I, évêque, Bégon II et Hugues, abbés, échangent avec Rigaud et sa femme Odda le manse de Kaymard, commune de Pruines, et le capmas de La Coste contre un manse à Illa Vedruna, no 232. Il n’y a plus aujourd’hui dans l’Aveyron qu’une localité du nom de la Bédrune, dans la commune de Montsalès. La carte de Cassini indique un Bédrunes, disparu, non loin de Belcastel. C’est peut-être de ce dernier qu’il s’agissait.

Canton de Marcillac. — Prieurés nommés dans la pancarte du xvie siècle: Notre-Dame de Balzac, Saint-Pierre de Clairvaux, Saint-Martin de Nauviale uni à la collégiale de Séverac-le-Château. — Cure: Marcillac.

Marcillac (dans la commune de), Addy. — xie siècle, vigne; donateur: Gauzbert, diacre, no 191.

Balzac. — Manse donné, sous le règne de Robert, par Bernard et sa femme Bertilde, no 173. — 1087-1107, Adémar Deusdet donne des maisons, des jardins, une vigne et la moitié de la dîme, no 84.

Clairvaux. — Tandis qu’il allait de pèlerinage en pèlerinage per universum mundum, Alboin, fils d’Harold, dernier roi saxon d’Angleterre, passant par le Rouergue, trouva sur sa route un prieuré abandonné et tombant en ruines, à Bonneval, entre les châteaux de Panat et Cassagnes. Il s’adressa aux seigneurs de ces deux forteresses et leur demanda de le relever. Ceux-ci allèrent avec leur hôte devant l’évêque et le comte de Rodez et d’un commun accord on chargea Alboin de chercher des moines. Il s’adressa à l’abbé de Brantôme qui, trouvant le prieuré trop éloigné du Périgord, l’échangea avec les moines de Conques contre une villa dite → Additions Combariacus, in pago Bicel- /lxv/ mensi (pays de Besome), probablement en Périgord ou en Limousin, et une bonne mule. L’abbé de Conques devait de plus payer un marc d’or chaque année au pape. Le cartulaire, nos 14 et 15, contient de ces circonstances deux récits fort curieux, dont l’un, le no 15. a été publié dans le Gallia Christiana, t. I, p. 49. Une particularité à noter, c’est le don par les hommes d’armes de Panat et de Cassagnes de la dîme de la valeur de leurs armures, chevaux, mulets et mules. Après la fondation de l’abbaye cistercienne de Bonneval, le prieuré dont il est ici question prit le nom de Clairvaux. — Peu après, 1065-1087, Arnauld Rodoard abandonna aux moines de Conques les droits qu’il pouvait avoir à Clairvaux, no 204.

Bouviala. — 937, manse; donateur: Adraldus, no 182.

La Burguière. — xie siècle, manse; donatrice: Ingelgarde, no 400.

Daumenque. — Vente faite à un tiers, Gairard, par le prêtre Norbert, en 927, d’une terre, no 231.

La Garrigue. — La collection Doat 144, fo 64, contient un hommage rendu à l’abbaye par Hector de Panat, en 1293, pour La Garrigue, Calmont, commune de Noailhac, et Breucasser qui a disparu.

De 1031 à 1065, Aimon de Combrouse donna un manse à Causeries, lieu disparu aujourd’hui, mais que la carte de Cassini indique dans le voisinage de Clairvaux. Il y ajouta un demi-manse à un Viala, Vialaret ou Vialarels, qu’il est difficile de déterminer, no 428.

Il faut peut-être voir dans Montalègre ou Le Montfranc le lieu dit Mons Gornaidus, in ministerio Balciacense, où l’abbaye acheta, en 918, un manse à Odalric, no 230. j

Mouret (dans la commune de), Les Boulets. — 997-1004, aleu, acheté à Gairoard; la même pièce contient vente d’un autre aleu, à un Selves ou La Selve, dont on ne peut fixer la position, no 168.

Mousset. — On ne peut dire comment le lieu de Mousset est /lxvj/ advenu à l’abbaye. Le cartulaire contient seulement la vente faite à des tiers, Austrin et Vidramnus, par Abolenus et Geniez, en 908, de cinq manses, dont l’un vaut 300 sous et les quatre autres ensemble 350 sous, nos 124 et 128.

Rayneldès. — Manse, donné, sous Robert, par Bonpar de Rayneldès, no 429.

Nauviale. — Église, donnée, de 1061 à 1108, par Pons de Combret et Deusdet, son fils, nos 462 et 463. — Au xiie siècle, Aldoin de Paris, commune d’Auzits, fait l’abandon des droits qu’il avait sur cette église, no 536. — Le prieuré de Nauviale fut, au commencement du xve siècle, uni à la collégiale de Sèverac-le-Château. Conques reçut d’Amaury, seigneur de Séverac, un dédommagement en rentes, Doat 144, fo 176.

Le Bosc. — Manse, donné, de 1085 à 1087, par Pierre Arnaud, pour sa sépulture dans l’abbaye, no 450.

Monredon. — Dans un plaid, à Arjac, en 958, Gauzfred, prêtre, réclame au moine Audry des vignes et terres à Monredon et à Fasiacum qui devait être voisin. Il perd son procès et, quelques jours après, il vient devant l’autel de l’église de Saint-Cyprien reconnaître le droit de l’abbaye, no 293.

Ségonzac. — 956, Hector donne une terre dont Guibert, moine, et Gauzfred conserveront l’usufruit, leur vie durant, no 36.

Pruines (dans la commune de), Cussac. — La villa de Cussac fut donnée à l’abbaye par Pépin d’Aquitaine, no 581.

La Garriguette. — Vignes achetées, au commencement du xe siècle, à Hugues, no 122. à Agena, no 388. à Raingarde, no 174. — Sous le roi Robert, Nizezius vendit une terre, no 328, et donna ensuite pour sa sépulture à l’abbaye, s’il mourait en Rouergue, des vignes, terres et bois, en en gardant l’usufruit, no 294. — Vers le même temps, Bernard donna des vignes et un manse, no 403.

Kaymard. — Guillaume et sa femme Àda, en 911, donnent la villa de Kaymard, l’usufruit réservé leur vie durant. Ils /lxvij/ paieront un cens annuel d’un muid de vin au moine Adraldus, qui, après leur mort, leur succédera dans cet usufruit, no 107.

Majorac. — Astier, prévôt, donne, en 933, un manse à son ami l’abbé Raoul, no 157.

Les Pistes. — Vigne, vendue, vers 1012, par Bernard, no 238.

Poujols. — Au commencement du xie siècle, l’abbaye achète des vignes, une terre et un chambon à Rainon, no 316. Juéry, no 160. Bernard, nos 420 et 318. — Sous l’abbé Odolric, Bernard de Mouret y donne des vignes, no 299.

Sorp. — Aldebert donne après sa mort, celle de sa femme, de ses fils et de sa fille, un aleu, 955-985. L’abbaye, leur vie durant, recevra un droit d’investiture de trois setiers de vin et froment, no 227. — Hector, prêtre, donne, de 1065 à 1087, une apendarie à Sorb, le bois de La Fage et un manse à Graisagum qui devait être voisin, no 404.

Il est possible que Mas-Bertbès soit la même localité que Mainbertum, in vicaria Semiaçensi. L’abbaye y possédait des capmas, terres et vignes, donnés avec La Borie, commune de Muret, et La Calmette, par Rigaud, au moment où il partait en pèlerinage pour le tombeau des Apôtres, no 171. par Rainon, no 172. et par Adalaïs et ses fils, no 217.

Salles-la-Source. — 910, Sénégonde et l’abbé Raoul, son fils, donnent, après leur mort, Salles-la-Source avec l’église de Lescure, canton de La Salvetat, et une église de Vardis, qui est peut-être Bardels, commune de Muret, no 7.

Cadayrac. — 935, vigne, donnée par Archantrude, no 200. — 1087-1107, capmas, donné par Bernard Deusdet, no 530.

Cormouls. — 948, manse, donné par Asqualdus, qui garde l’usufruit, sa vie durant, no 413.

Souyri. — 1087-1107, manse de Durantesc, donné par Hugua, femme de Hugues Humbert, et ses fils, no 511.

Vers 1012, l’abbé Airadus acheta des vignes, terres, bois à Etienne, dans un lieu dit Aurias Cumbas, qui pourrait être un /lxviij/ territoire sans habitation, sis entre Onet-le-Château et Salles et appelé aujourd’hui La Combe d’Auribal, no 205.

Dans le canton de Marcillac, Arnaud d’Abirag donne, au temps de l’abbé Odolric, le manse du Bosc, à Nauviale, et celui de La Martinesque, à Muret, no 449; — Arlenus au xie siècle, le manse de Vernet, à Nauviale, et des vignes, à Poujols, commune de Pruines, no 118; — Gauzberga, en 1002, des terres et vignes dont elle garde l’usufruit, sa vie durant, à La Carrière, communede Mouret, et aux Planhes, commune de Pruines, no 314. — Le no 567 mentionne la donation par Bernard Eudes, au xiie siècle, d’une partie d’apendarie et d’un cens dans un lieu de Graisago, qui ne devait pas être loin de Sorp et de La Fage, car le manse de Graisago avait été donné avec des vignes à Sorp et un bois à La Fage, de 1065 à 1087, par Humbert Sigerius et le prêtre Hector, son frère, Doat 143, fo 252; après la mort de Humbert, Hector s’était fait moine et avait donné de plus un bois, de 1087 à 1107, Doat 143, fo 253.

Canton d’Estaing — Prieurés au xviesiècle: Saint-Pierre de Campuac et Saint-Védard de Coubisou.

Estaing. — Cette localité appartenait à l’abbaye dès le ixe siècle; car dejà, en 903, le manse d’Estaing est donné en prestaire par l’abbé Raoul à Eldebert, Eldefred et Ragambert, qualifiés de fidèles abbatiæ, no 177. — Une trentaine d’années après, nouvelle prestaire en faveur d’Aldefred, no 306. — A la fin du xe siècle, un autre Aldefred, prêtre, donne un capmas, l’usufruit excepté, dans un lieu dit Estanieto, qui ne devait pas être éloigné d’Estaing, car il est situé, comme ce dernier, dans la vicairie de Rodelle, no 248.

Annat. — Champ, donné, au xie siècle, par Odda, no 266.

Campuac. — Église donnée par Louis le Débonnaire, no 580, unie à la mense abbatiale en 1436, Doat 144, fo 203.

Coubisou. — En vertu de la bulle d’Alexandre V, qui avait réservé au pape la nomination des bénéfices possédés par des /lxix/ cardinaux, Jean XXIII, en 1410, donna à Jean, cardinal prêtre du titre de Sainte-Croix, le prieuré de Coubisou, après la mort de Pierre de Saint-Ange, cardinal, Doat 144, fo 146.

Déda, au xe siècle, légua l’église d’Alans avec un manse. On ne retrouve plus de localité de ce nom dans le Rouergue. Mais la carte de Cassini indique, non loin de Coubisou, un Alans qui pourrait être celui du cartulaire, no 480.

Le Neyrac (dans la commune de), Gailhac. — Donné par Pépin d’Aquitaine, no 581.

Vérières. — C’est à Vérières ou aux environs que devait se trouver l’église de Saint-Sauveur des Ers, qui fut donnée par Louis le Débonnaire, no 580.

Villecomtal (dans la commune de), Malbosc. — 1061-1065, manse; donateurs: Humbert de Belcastel et sa femme Richeldis, nos 280 et 376.

Les Vignes. — Manses, donnés, au xe siècle, par Odda, no 437.

Canton d’Entraygues. — Prieurés nommés dans la pancarte du xvie siècle: Saint-Pierre d’Espeyrac, uni à la collégiale de Séverac-le-Château, et Saint-Martin de Golignac.

Entraygues (dans la commune d’), Ambeyrac. — Villa, donnée par Pépin d’Aquitaine, no 581.

Bouyssols. — Vignes, données, en 902, par Guibald, no 352.

Méjanasserre. — 1087-1107, Robert Cornu donne le droit de corvée sur le manse de Méjanasserre, Doat 143, fo 255.

Enguialès (dans la commune d’), Condat. — Vers 1007, l’abbé Arlaldus III donna à Bernard de Najas la commende de la terre de Condat, no 237. — L’abbaye tenait cette terre de Rollande, qui lui avait vendu, peu auparavant sans doute, trois manses et un capmas, no 255.

Espeyrac. — Le prieuré d’Espeyrac fut réuni à la mense abbatiale en 1311, Doat 144, fo 73. — En 1323, Guillaume, abbé de Conques, protestait contre la collation de ce prieuré, /lxx/ faite par le pape Jean XXII à Raimond de Velheriis → Additions (Vilhiès, lieu disparu dans la commune d’Espeyrac), et obtenait seulement que ses droits seraient réservés à la mort du titulaire, Doat 144, fo 84. — En 1424, Espeyrac fut, avec Nauviale, uni à la collégiale de Séverac-le-Château.

Cantagrel. — Vignes et bois, achetés, de 997 à 1004, à Alfred, no 336.

La Pomarède. — Bernard Bégon et ses fils donnent, de 1087 à 1107, une partie de la dîme de La Pomarède, et d’un Cayla, aujourd’hui disparu, aux environs de Golignac, no 549.

Golignac. — 1061-1065, Gerbert, archidiacre d’Entraygues, donne la moitié de l’église de Golignac, trois manses à La Valette, et le clos de Belloc, no 443. L’autre moitié fut donnée le 5 janvier 1097 par Richard, vicomte de Carlat, de Lodève et de Millau, premier comte de Rodez, no 527.

La Bessière. — Géraud, curé de Castaillac, donne un manse à La Bessière, au xie siècle, no 215. C’est probablement de lui qu’il est question dans le récit du miracle qu’on lit dans → Ed. Bouillet I, 1 le chapitre Ier de l’édition du P. Labbe et qui fournit des détails très-curieux sur les mœurs barbares de cette époque et sur le culte de sainte Foi.

La Castanie. — Manse donné, sous Robert, par Girbert et ses frères, avec d’autres manses in Prato Melio, in Necterio Vilaro, et une vigne in Rogerio qu’on ne retrouve plus, no 180.

C’est aux environs de Golignac qu’il faut placer les lieux disparus suivants: Canolio, manse, que Sicart de Golignac engage à l’abbaye, de 1087 à 1107, pour 80 sous de Maguelonne, no 507; — Cromarigo, où Géraud, curé de Castaillac, donne, sous Robert, des vignes, no 419; — et Castlaro, Cayla?, manse que Gisla, abbesse d’un monastère qui n’est pas nommé, donne sous Henri I, no 355.

Certaines chartes copiées, soit dans le cartulaire, soit dans la collection Doat, concernent à la fois plusieurs localités de la région qui vient d’être passée en revue: no 184, testament du /lxxj/ moine Benjamin, au xe siècle (voir à la table générale la traduction des noms de lieux); —  no 265, donation par Hector, sous Robert, de vignes au Granier, commune de Viviez, pour le vin de la messe, d’un manse à Fonteilles, commune de Firmy, et d’un autre au Prat, peut-être commune de Naussac du canton d’Asprières; —  no 302, l’abbé Bégon II, qui devint évêque de Clermont, acquit de l’abbaye Alans, près de Coubisou, en lui cédant en échange un manse à Agrès, commune de Saint-Parthem, un second à La Coste, commune de Nauviale et un autre à Taulan, commune de Muret ou de Senergues, ou à La Teule, commune de Saint-Félix de Lunel; —  no 546, commencement du xiie siècle, règlement des censives que Bernard, viguier, et le moine préposé à l’église de Combret ont le droit de lever sur plusieurs localités aux environs de Conques, charte romane; — Doat 143, fo 253, énumération de biens engagés à l’abbaye pour de l’argent: dîme de Mazerac, commune d’Aubin; cens du manse du Pouget, commune de Saint-Cyprien ou de Pruines; quart des Bordes, commune de Senergues; manse de Pressouyres, commune de Conques, etc.; — fo 255, donation à l’abbé Odolric, par Humbert Adalgerius, des vigueries du Bex, commune de Grandvabre, de Sorp, commune de Pruines, et de Veselo , d’un manse à Andaliagum prés Cabessière, commune de Conques, de cens à Almont, à La Carrière, commune de Saint-Cyprien, à La Fon, commune de Saint-Santin?, à la Martinesque?, commune de Mouret, au Montet, commune d’Aubin, à un lieu dit le Cros et dans plusieurs autres endroits qu’on ne retrouve pas, tels que les manses Guitbaldenc, Guitberlenc, et Maurin. Il convient de rapprocher du Veselo de cette pièce l’achat de la moitié d’un domaine à Veselo ou Vaselo, qui est qualifié à la fois de vinea et de villa, mais qui doit plutôt être une villa, à cause du prix élevé de la cession: elle est achetée à Hector, fils de Géraud, pour 730 sous de Limoges, vers 1019, no 181 du cartulaire.

Hugues, abbé de Conques, inféoda, en 1262, à D. Mancip, /lxxij/ seigneur de Bournazel, les domaines de Blauzac, commune de Clairvaux, du Cayrou, commune de Bournazel, de Bourrel, commune de Cassagnes-Comtaux, du Causonnel, commune de Rignac, et quelques autres qu’on ne retrouve pas, Doat 143, fo 34. — Le même volume de la collection Doat contient plusieurs hommages faits à l’abbé de Conques par les seigneurs de Bournazel, aux xiiie et xive siècles. On y relève, en outre des noms de lieux qui précèdent, ceux du Cabrol, commune d’Escandolières, de La Caze, commune de Nauviale, des Garrigues, commune de Saint-Just, etc. — En 1265, Hélie et R., fils de Hugues du Périé (il y a plusieurs Périé dans les cantons autour de Conques), rend hommage pour les terres de Planèzes, commune de Mouret, de Falguières et du Mas, commune de Saint-Cyprien, du Bac, commune de Firmy ou de Grandvabre, du Périé, de Vernhols, commune d’Almontet de Hucbal?, Doat 144, fo 40. — En 1276, Paulinha rend hommage pour plusieurs des terres ci-dessus et de plus pour Segonzac, commune de Nauviale, Alzernes, commune de Marcillac, et le vieux château de Conques, Doat 144, fo 48.

Torna su ↑

[Note a pag. xlvj]

1. Pour les noms de lieux du Rouergue je me suis aidé de l’excellent Dictionnaire des lieux habités du département de l’Aveyron, in-8º publié es 1868 par M. Dardé, chef de division à la préfecture. M. Affre, archiviste du département, a apporté à mes recherches le concours le plus empressé et le plue utile. Torna al testo ↑

[Note a pag. lix]

1. Alzes pourrait aussi être Alzernes, commune de Martillac. Torna al testo ↑

[Note a pag. lx]

1. Carte de Cassini. Torna al testo ↑

[Note a pag. lxij]

1. De quelle église? On ne peut le savoir. Il n’était évidemment pas sacristain de l’abbaye, puisqu’il n’était pat moine. Torna al testo ↑